La population active occupée en Suisse a fortement augmenté entre 1970 et 2023, passant de 2,843 à 4,848 millions de personnes. La part des femmes dans la main-d'oeuvre a évolué de 33,9% en 1970 à 46,7% en 2023, celle des personnes de nationalité étrangère de 19,2 à 27,5%. En 1970, la part de temps partiel dans l'emploi s'élevait à 12,7% et a atteint 37,6% en 2023. La répartition des sexes entre les grands groupes de professions est devenue plus homogène. Il en est de même pour la répartition des Suisses et des étrangers. Ce sont là quelques-uns des résultats de la publication «50 ans d'évolution de la population active occupée: démographie, temps de travail et professions».
Lorsque les femmes réduisent leur temps de travail après la naissance de leur premier enfant, elles prennent des risques financiers à long terme. L'économiste Michaela Slotwinski a mené une étude auprès d'enseignantes ayant des enfants pour connaître les raisons de leur temps partiel. Michaela Slotwinski, 41 ans, économiste, est professeure assistante à l'Université de Neuchâtel et chercheuse senior à l'Université de Zurich. L'étude « (Not) Thinking about the Future : Inattention and Maternal Labor Supply », qu'elle a rédigée avec Ana Costa-Ramón, Ursina Schaede, Anne Brenøe, est actuellement soumise à la procédure d'évaluation par les pairs. L'étude est disponible en anglais. Pour en savoir plus, lisez l'interview parue le 5 septembre dans la publication « Sécurité Sociale CHSS ».
La publication annuelle des «Indicateurs du marché du travail» fournit des repères parmi la vaste gamme des données sur l'emploi. L'information y est structurée de manière à procurer une vue d'ensemble du marché suisse du travail et des statistiques qui s'y rapportent. Parmi les domaines traités figurent l'emploi, le temps de travail, le chômage, les postes vacants, les aspects dynamiques du marché du travail, ainsi que la structure et les tendances des salaires. Celle-ci se compose de trois sous-publications. Le premier document commente les résultats des indicateurs du marché du travail pour la période 2018-2023 et les perspectives pour l'année 2024. Les documents «Définitions» et «Sources statistiques», publiés en complément, offrent respectivement un aperçu global des définitions utilisées dans les statistiques du marché du travail et les aspects méthodologiques des différentes sources de données.
La Conférence suisse des déléguées à l'égalité (CSDE) a chargé Sotomo pour la réalisation de la troisième édition du Baromètre national de l'égalité. Les Baromètres nationaux de l'égalité de 20181 et 20212 se sont concentrés sur l'égalité salariale, l'activité professionnelle, le travail de care non rémunéré et l'impact de la pandémie du Covid 19 sur l'égalité. Le présent troisième Baromètre de l'égalité met l'accent sur les générations et les genres. Les rôles et les modèles de vie spécifiques aux genres auxquels les jeunes se réfèrent et leurs attentes en matière d'égalité sont déterminants pour l'avenir de l'égalité réelle en Suisse. La question suivante se pose donc : comment les jeunes de 16 à 25 ans perçoivent-ils l'égalité de genre ?
Le Baromètre des familles de Pro Familia Suisse et Pax a été lancé en 2023. En tant qu’instrument de mesure, il reflète la réalité de vie actuelle des familles en Suisse ainsi que son évolution au fil du temps. Le Baromètre des familles est établi chaque année et crée une base de données robuste et à long terme pour les débats de politique familiale et sociale ainsi que pour les entreprises.
Cette nouvelle brochure explique le système des prestations transitoires pour chômeuses et chômeurs âgés d'une manière simple et compréhensive. La publication explique le but et l'utilité de ces prestations et fournit des informations de base sur les différents acteurs impliqués, sur les prestations ainsi que sur les conditions d'octroi de ces prestations. Les personnes au chômage alors qu’elles approchent de l’âge de la retraite ont plus de risques de ne pas retrouver un emploi. Les prestations transitoires (Ptra) interviennent pour ce cas précis, lorsqu’un assuré de 60 ans ou plus a épuisé son droit au chômage, mais n’a pas encore droit à sa rente de vieillesse.
Au cours des dernières décennies, de plus en plus de mères ont décidé de reprendre leur activité professionnelle à l’issue du congé maternité. Elles n’étaient en 2021 plus qu’une sur neuf à quitter leur emploi à l’arrivée d’un enfant (OFS, 2022a, p.1). Cependant, trouver un nouvel emploi s’avère parfois difficile à la suite de plusieurs années d’arrêt professionnel. Pour retrouver du travail, la formation continue constitue alors souvent une étape décisive pour un retour réussi.
En Suisse, 4,5 millions de personnes âgées de 15 à 64 ans étaient actives occupées en 2022, soit 7,8% de plus qu’en 2012. Plus d’un tiers d’entre elles travaillaient à temps partiel. Entre 2012 et 2022, leur nombre a augmenté plus de trois fois plus que celui des personnes travaillant à plein temps (+14,7% contre +4,4%). Si les femmes sont certes toujours beaucoup plus nombreuses à travailler à temps partiel, la part des hommes à opter pour cette forme de travail augmente fortement. Le taux de temps partiel dépend par ailleurs de bien d’autres facteurs comme la formation, l’âge et la situation familiale. Ce sont là quelques résultats tirés de l’enquête suisse sur la population active (ESPA) de l’Office fédéral de la statistique (OFS).
Ce mémento informe les mères exerçant une activité lucrative, ainsi que les employeurs, sur l’allocation de maternité.
Les mères réfugiées font face à des difficultés particulières lorsqu’elles souhaitent retourner ou s’intégrer au monde professionnel. Cela peut être dû à leur statut de mère, de femme ou de personne réfugiée. Parfois, ces trois raisons s’entremêlent. L’apprentissage d’une langue nationale est essentiel pour s’intégrer au marché professionnel, mais permet également de gagner en autonomie, augmenter sa confiance en soi ou encore développer un réseau afin d’éviter l'isolement social. Vous trouverez dans cette feuille d'information quelques solutions pour faciliter l'intégration professionnelle ou le retour des mères réfugiées.
L’étude poursuit donc deux objectifs : dans une première partie, elle examine la situation actuelle des onze services de consultation qui ont reçu jusqu’en 2018 des aides financières au sens de la LEg et leur évolution depuis la suppression de ces aides financières. Dans la seconde partie, elle expose dans les grandes lignes les situations de départ des femmes qui envisagent un retour à la vie professionnelle et met en lumière les facteurs influant sur la décision de demeurer sur le mar-ché du travail ou de reprendre ultérieurement une activité professionnelle. Le rôle des prestations de conseil dans ces décisions est également examiné.
Lors de sa séance du 7 septembre 2022, le Conseil fédéral a adopté le rapport sur les possibilités de mesurer l’écart global de revenus du travail et d’autres indicateurs de l’inégalité entre femmes et hommes. Ce rapport fournit de nouveaux chiffres clés pour la Suisse et les met en relation avec les indicateurs existants. Il propose également des pistes pour interpréter les résultats, qui aident à les replacer dans le contexte économique, social et institutionnel. Les sources de données désormais disponibles permettent de représenter de manière détaillée les disparités de revenus entre femmes et hommes. Telle est la conclusion du rapport du Conseil fédéral, rédigé en réponse au postulat 19.4132 de Samira Marti du 25 septembre 2019.
A la suite du premier Baromètre de l’égalité de 2018, la Conférence suisse des délégué·e·s à l’égalité (CSDE) présente un deuxième Baromètre consacré à l’activité lucrative et le travail de care non-rémunéré. Les personnes sondées ont évalué le degré de réalisation de l’égalité de manière nettement plus critique qu’il y a trois ans. Elles relèvent en outre toujours des lacunes en termes d’égalité dans les domaines de la famille et du travail.
La Charte pour l’égalité salariale dans le secteur public a été lancée il y a cinq ans. Depuis lors, de nombreux cantons, communes et entreprises publiques ont intensifié leur engagement en faveur de l’égalité salariale. Une nouvelle publication met désormais en lumière les bonnes pratiques du secteur public de toute la Suisse afin de favoriser l’application du principe « à travail de valeur égale, salaire égal ». La brochure Le secteur public sur la voie de l’égalité salariale. Mise en œuvre de la Charte pour l’égalité salariale : quelques exemples des cantons, des communes et des entreprises parapubliques présente 21 administrations et entreprises parapubliques de toute la Suisse ayant signé la Charte pour l’égalité salariale dans le secteur public et pris des mesures pour la mettre en pratique.
l y a un an, le congé paternité a été approuvé. Une étude récente montre aujourd'hui que les employeurs de l’artisanat, des administrations cantonales et du secteur de la santé en particulier lésinent sur l'importance du temps accordé aux pères. Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, et ses fédérations Syna et transfair, trouvent incompréhensible que les besoins des jeunes salariés de ces secteurs ne soient pas assez pris en considération et qu’on leur accorde que le minimum. La récente étude montre que les salariés sont souvent insuffisamment informés.
La présente étude réalisée sur mandat de l’Office fédéral de la statistique (OFS) analyse les différences salariales entre femmes et hommes sur le marché suisse du travail à partir de l’enquête suisse sur la structure des salaires (ESS) de 2018. Elle actualise les données acquises précédemment dans le cadre de l’ESS 2016. Ses résultats présentent la part de l’écart salarial global qui émane des facteurs d’influence observables, tels l’âge, le niveau de formation, la branche, la profession, etc., ainsi que la part inexpliquée de cet écart. Mesuré en valeur moyenne, le salaire brut standardisé des hommes atteint dans l’économie globale du pays 7968 francs par mois. Les femmes gagnent en moyenne 19,0% de moins, soit 6456 francs. Dans le secteur privé, l’écart salarial, mesuré en valeurs moyennes, est avec 19,6% légèrement supérieur à celui du secteur public (18,1%).
Lors de sa séance du 28 avril 2021, le Conseil fédéral a adopté la stratégie Egalité 2030. Il s’agit de la première stratégie nationale de la Confédération qui vise à promouvoir spécifiquement l’égalité entre les femmes et les hommes. Elle se concentre sur quatre thèmes principaux : la promotion de l’égalité dans la vie professionnelle, l’amélioration de la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale, la prévention de la violence et la lutte contre la discrimination. Les mesures prioritaires de la stratégie seront concrétisées d’ici à la fin de l’année et devraient être adoptées ou mises en œuvre d’ici 2023. Un premier bilan sera dressé fin 2025.
Le taux de femmes actives occupées s’est nettement accru entre 2010 et 2019, passant de 56,9% à 60,0%. L’accroissement s’est surtout fait sentir chez les femmes âgées de 55 à 64 ans et les mères dont l’enfant le plus jeune a moins de 7 ans. En 2019, 50,1% des femmes actives occupées exerçaient une profession hautement qualifiée, soit une augmentation de 8,8 points de pourcentage par rapport à 2010. La tendance à la hausse du nombre de femmes hautement qualifiées est également perceptible en Europe (UE et AELE). Le taux de femmes actives occupées: la Suisse deuxième au niveau européen : En Europe (UE et AELE), c’est l’Islande qui affiche le taux d’actives occupées le plus élevé parmi les femmes de 15 à 64 ans (81,9%). La Suisse arrive en deuxième position (76,3%), soit à un niveau nettement supérieur à la moyenne européenne (UE-28: 64,1%). Ce sont là quelques résultats tirés de la publication Participation des femmes au marché du travail de 2010 à 2019, diffusée par l’Office fédéral de la statistique (OFS).
Pro Familia Suisse et Empiricon SA ont mené une enquête en 2020 auprès d'un échantillon de 500 femmes actives de Suisse - chacune ayant un ou plusieurs enfants. L'objectif de l'enquête était de savoir dans quelle mesure les femmes sont satisfaites de leur situation actuelle, dans quelle mesure - et à quelles conditions - elles augmenteraient leur niveau d'emploi, et enfin, si elles souhaitent augmenter leur niveau d'emploi, si elles seraient également prêtes à travailler à temps plein, comme le demandent divers milieux.
Pourquoi consacrons-nous cette fiche d'information à la réinsertion des femmes et non à celle des hommes sur le marché du travail ? Les statistiques suivantes s'expliquent d'elles-mêmes. Ce sont surtout les femmes qui interrompent leur activité professionnelle après la naissance d'un enfant. En conclusion, on peut dire qu'à l'avenir, si les femmes ont des enfants, elles ne devraient pas du tout quitter le marché du travail ou discuter avec leur partenaire d'une réduction de leur niveau d'emploi et le répartir équitablement.
La participation des femmes au marché du travail est étroitement liée à la maternité et donc à la question des structures d’accueil. Une étude commandée par Pro Familia Suisse montre en chiffres la corrélation entre le taux d’activité des mères et l’offre en matière de garde d’enfants. Elle propose aussi des pistes pour améliorer cette offre.
Les femmes devraient-elles réduire leur activité ? Quels facteurs influencent ou favorisent le retour sur le marché du travail ? Ce double fardeau entraîne-t-il des problèmes de santé ? Quels sont les défis à surmonter ? Pro Familia Suisse, l’Union patronale suisse et la Fédération des Entreprises Romandes ont organisé une conférence nationale sur ce thème le 15 mai 2018.
Pro Familia Suisse et Empiricon SA ont mené une enquête auprès d’un échantillon de 500 femmes de toute la Suisse exerçant une activité lucrative et ayant un ou plusieurs enfants. Le but de l’enquête était d’examiner dans quelle mesure les femmes sont satisfaites de leur situation actuelle, dans quelle mesure elles souhaitent augmenter leur taux d’activité et sous quelles conditions. Les résultats révèlent que si les femmes sont à la fois contentes de leur situation elles souhaitent, si différentes conditions-cadres étaient meilleures, augmenter leur temps de travail (pour 70% d’entre elles).
Communiqué de presse du 24.05.2020
Rapport
Graphiques
Etude menée par Pro Familia Suisse en collaboration avec Claude Jeanrenaud et Alexandra Kis, Institut de recherches économiques, Université de Neuchâtel, Philippe Gnaegi et Marc-Henry Soulet, Chaire de Travail social et politique sociales, Université de Fribourg et la Fédération des Entreprises Romandes Genève (FER), Avenir Suisse, l’Union syndicale suisse, l’Association romande et tessinoise d’action sociale, l’Association suisse des cadres et avec le soutien financier de Jacobs Foundation et las SVC Fondation.
Les moyens techniques actuels permettent de travailler en dehors des locaux de l’employeur, entraînant la création de nouvelles formes de travail. Travailler chez soi en est une ; on parle notamment de télétravail à domicile (on utilise parfois l’anglicisme « home office »). Cette brochure explique, sous l’angle de la loi sur le travail, quelles sont les dispositions à prendre par l’employeur et les travailleurs lorsque ces derniers ont la possibilité de travailler à domicile. Elle indique également de manière non exhaustive à quels points il faut prêter attention dans le cadre du télétravail à domicile.
Afin de promouvoir une politique d’entreprise qui favorise la conciliation travail-famille, il est important de montrer aux entreprises ses avantages économiques et sociétaux. Ce faisant, davantage d’employeurs feront le choix d’investir dans ce secteur. La Suisse ne dispose que de rares études sur les politiques d’entreprises favorables aux familles. Plusieurs analyses coûts-bénéfices faites à l’étranger nous donnent cependant des indications très utiles sur le sujet, même si elles ne sont pas forcément transposables telles quelles dans notre pays. Elles montrent que l’investissement consenti pour mettre en place une politique favorable à la famille s’avère économiquement rentable. Sur la base des principaux résultats de ces analyses, nous pouvons aussi avoir une idée précise des éléments centraux qui devraient constituer toute politique d’entreprise favorisant la conciliation travail-famille.
Jusqu’à présent, il n’existait en Suisse aucune donnée sur la fréquence, la durée et les motifs des interruptions de travail pendant la grossesse. De même, aucune information sur la manière dont ces interruptions de travail sont financées n’était disponible. La présente étude vient combler cette lacune. Elle montre que les interruptions de travail sont fréquentes et qu’elles sont la plupart du temps liées à des raisons de santé. L’étude montre également que les diminutions de revenu sont aussi la conséquence de décisions personnelles des femmes enceintes. Ainsi, la réduction volontaire du taux d’occupation ou la cessation de l’activité lucrative, un congé non payé ou le changement d’emploi sont aussi des motifs de diminution du revenu en cas d’interruption de l’activité professionnelle. (en quatre langues)
Les cantons et les communes jouent souvent un rôle de pionnier en tant qu'employeurs dans le domaine des conditions de travail favorables à la famille. Ce rapport est la suite du contenu de la plateforme www.berufundfamilie.admin.ch et résume les informations sur les cantons et les principales villes pour l'année 2016. Une distinction est faite entre les domaines suivants : Mesures de promotion de l'économie et de l'administration publique en tant qu'employeur (stratégie et conditions de travail). En outre, le rapport contient des chiffres clés statistiques, un aperçu des ordonnances relatives au personnel et des fiches d'information ainsi que des détails sur les bureaux administratifs responsables.
En Suisse, près de quatre cinquièmes des mères ont participé au marché du travail en 2015. Cette forte participation va de pair avec la généralisation du travail à temps partiel, puisque quatre mères sur cinq travaillent à un niveau d'emploi réduit. La maternité entraîne des changements de carrière importants, même si seulement une mère sur sept quitte le marché du travail après la maternité. La naissance d'un premier enfant entraîne une réduction significative du temps de travail (environ un jour de travail en moins par semaine). À mesure que l'enfant grandit, on observe une augmentation de la charge de travail hebdomadaire et un nombre croissant de mères qui ont quitté le marché du travail. Toutefois, la participation des mères au marché du travail reste inférieure à celle des femmes sans enfants, quel que soit l'âge des enfants.
Dans le cadre du projet « Expérience ReProf », Travail.Suisse a enquêté sur la situation des candidat-e-s au retour à la vie active après une interruption de plusieurs années de l’activité salariée. Le rapport annuel « Réussir son retour à la vie active » résume les résultats de la recherche. La direction de projet a analysé les domaines de la formation, du conseil, des aides financières et de la loi sur l’assurance chômage. Elle identifie les obstacles qui se dressent sur le chemin qui mène à un retour réussi à la vie active et formule des recommandations aux différents acteurs. Le rapport final a été publié en février 2013. Il peut être commandé gratuitement auprès de Travail.Suisse
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