On trouve de la violence partout où il y a des êtres humains : dans la rue, dans le couple, à l’école, dans les institutions, dans la famille. Les actes de violence sont réprimés par la loi, qu’ils soient commis dans l’espace public ou dans le cadre privé. La violence sous toutes ses formes doit être dénoncée car chacun a le droit de vivre en sécurité. Les actes de violence sont inacceptables et ne débouchent sur rien de constructif, ils doivent être pris au sérieux et il faut lutter contre eux.

Prévention de la violence dans le domaine de la famille

La famille joue un rôle central dans la prévention de la violence pendant toute la période de développement de l’enfant, particulièrement durant sa petite enfance. Les parents sont les premières personnes en mesure de favoriser le développement émotionnel et social de l’enfant. Il est particulièrement souhaitable d’éviter les pratiques éducatives dysfonctionnelles comme celles qui renforcent l’agressivité et les conflits. Vous trouverez plus d’informations à ce sujet dans la fiche d’information Critères de bonnes pratiques – Prévention de la violence juvénile dans la famille de jeunesetviolence.ch.

Violence conjugale (domestique)

La violence conjugale est un problème social répandu en Suisse aussi. Le Code pénal suisse interdit la violence au sein du couple (marié ou non). Les actes de violence entre conjoints sont en principe poursuivis d’office, même si la victime ne porte pas plainte. Vous trouverez plus d’informations sous le mot-clé « violence domestique » dans le guide des familles.

Maltraitance infantile

On parle de maltraitance infantile lorsque les personnes de référence adultes ne répondent pas, ou de façon insuffisante ou inadéquate, aux besoins de l’enfant, et ce, régulièrement. La notion comprend la négligence, la violence psychique, physique et sexuelle. La maltraitance infantile peut affecter massivement le développement de l’enfant et avoir de graves conséquences. Vous trouverez plus d’informations sous le mot-clé „Protection des enfants“ dans le guide des familles.

Aide et conseil

Vous n’êtes pas seule. De nombreux services en Suisse romande offrent un soutien et des conseils spécialisés aux personnes concernées par la violence. N’hésitez pas à les contacter.

Aide aux victimes

Pour une aide immédiate:

• Vous pouvez appeler la police (Tel. 117).
• Vous pouvez déposer une plainte pénale afin que l’agresseur soit sanctionné par la justice et que vous obteniez réparation des dommages qui vous ont été causés.
• Vous pouvez demander à votre médecin ou à un service hospitalier d’établir un certificat médical, attestant des lésions que vous avez subies.
• Les centres de consultation pour victimes offrent à la victime et à ses proches une aide adéquate d’ordre médical, psychologique, social, matériel et juridique. L’aide immédiate concerne la prise en charge des besoins prioritaires de la victime suite à l’infraction et est dispensée gratuitement. L’aide aux victimes peut fournir des contributions aux frais d’une aide à plus long terme, selon la situation financière de la victime ou de ses proches. Vous trouverez une liste des adresses des centres de consultation pour l’aide aux victimes sous ce lien. Cette liste a été compilée par la CDAS (la conférence des directrices et directeurs cantonaux des affaires sociales).

En outre, différents institutions spécialisées offrent aide et assistance:

• Les victimes féminines peuvent s’adresser aux centres d’accueil pour les femmes violentées et leurs enfants. Vous trouverez les adresses sur le site web de l’association violence que faire?
• Les victimes masculines trouvent de l’aide à ZwüscheHalt (institution en Suisse alémanique)

Aide pour auteurs de violence

• L’Association professionnelle suisse de consultations contre la violence APSCV  donne les adresses où les hommes auteurs de violences pourront trouver de l’aide (offices de prévention de la violence et programmes d’apprentissage).
• Les femmes auteures de violences peuvent s’informer auprès de l’aide aux victimes en ce qui concerne les offres de leur région. Vous trouverez une liste des adresses des centres de consultation pour l’aide aux victimesdresses des centres de consultation pour l’aide aux victimes sous ce lien. Cette liste a été compilée par la CDAS (la conférence des directrices et directeurs cantonaux des affaires sociales).

Enfants et jeunes

Trouvent aide et conseils

• sous le numéro d’urgence 147 de Pro Juventute. Pro Juventute aide les enfants et les jeunes qui ont des questions ou des problèmes ou se trouvent en situation d’urgence. 24h/24. Par téléphone, SMS, e-mail ou service web.
• auprès des centres de consultation pour l’aide aux victimes destinés aux enfants et aux jeunes. Cette liste a été compilée par la CDAS (la conférence des directrices et directeurs cantonaux des affaires sociales).
• sur le site web ciao.ch: un site d’information, d’aide et d’échanges pour les 11-20 ans en Suisse romande.

Plus d’informations

Vous trouverez plus d’informations dans le guide des familles sous les mots-clés «Abus sexuel», «Jeunesse et violence», «Protection de l’enfant» et «Violence domestique».

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