La participation des femmes au marché du travail est étroitement liée à la maternité et donc à la question des structures d’accueil. Une étude commandée par Pro Familia Suisse montre en chiffres la corrélation entre le taux d’activité des mères et l’offre en matière de garde d’enfants. Elle propose aussi des pistes pour améliorer cette offre.
Une bonne préparation est la base du succès d’une orientation professionnelle et de carrière ciblée. Elle est particulièrement importante pour les parents mono, qui ont souvent peu de temps et d’argent disponible pour s’occuper de leur développement de carrière, mais l’est aussi de manière générale pour tous les parents qui doivent concilier profession et famille.
La plupart des mères et pères seuls se trouvent dans des situations de vie complexes avec des contraintes lourdes et multiples. Contrairement aux parents de familles biparentales, ils sont souvent à la fois la personne qui assure la prise en charge principale et le principal soutien financier de la famille. Beaucoup d’entre eux doivent par conséquent adapter leur vie professionnelle. Mais des contraintes lourdes et multiples et des ressources limitées en temps et en argent font de la réorientation professionnelle un grand défi pour les parents seuls.
Les femmes devraient-elles réduire leur activité ? Quels facteurs influencent ou favorisent le retour sur le marché du travail ? Ce double fardeau entraîne-t-il des problèmes de santé ? Quels sont les défis à surmonter ? Pro Familia Suisse, l’Union patronale suisse et la Fédération des Entreprises Romandes ont organisé une conférence nationale sur ce thème le 15 mai 2018.
Le présent rapport sur la famille se termine par la déclaration du Conseil fédéral. Elle continue à donner la priorité à la promotion de la compatibilité entre la famille et l'emploi. Le Conseil fédéral poursuit également cet objectif dans le cadre de l'initiative en faveur des travailleurs qualifiés. Trois mesures sont au premier plan de cette initiative : 1. l'introduction de deux nouveaux instruments de soutien pour réduire les coûts de la garde d'enfants par des tiers et mieux adapter l'offre de services de garde aux besoins des parents, 2. la suppression de la pénalité pour mariage dans l'impôt fédéral direct et 3. l'augmentation de la déduction pour frais de garde d'enfants par des tiers dans les impôts fédéraux et cantonaux afin de réduire les incitations négatives à travailler dans le droit fiscal et d'augmenter ainsi l'offre de seconds revenus.