La population active occupée en Suisse a fortement augmenté entre 1970 et 2023, passant de 2,843 à 4,848 millions de personnes. La part des femmes dans la main-d'oeuvre a évolué de 33,9% en 1970 à 46,7% en 2023, celle des personnes de nationalité étrangère de 19,2 à 27,5%. En 1970, la part de temps partiel dans l'emploi s'élevait à 12,7% et a atteint 37,6% en 2023. La répartition des sexes entre les grands groupes de professions est devenue plus homogène. Il en est de même pour la répartition des Suisses et des étrangers. Ce sont là quelques-uns des résultats de la publication «50 ans d'évolution de la population active occupée: démographie, temps de travail et professions».
Le rapport examine chaque année l'évolution de la répartition des sexes à tous les niveaux de direction des entreprises suisses. Les évaluations de la huitième édition se basent sur l'analyse de 370'000 données personnelles anonymes de collaborateurs de plus de 90 entreprises et organisations en Suisse. Cette année, les auteurs ont pour la première fois examiné les données sous l'angle du pouvoir, de l'influence et des rémunérations financières correspondantes. Les résultats attirent l'attention. L'écart de pouvoir se traduit de manière impressionnante par des chiffres relatifs à la responsabilité du personnel et aux bonus, considérés comme des indicateurs de l'étendue de l'influence. (seulement en anglais)
La publication annuelle des «Indicateurs du marché du travail» fournit des repères parmi la vaste gamme des données sur l'emploi. L'information y est structurée de manière à procurer une vue d'ensemble du marché suisse du travail et des statistiques qui s'y rapportent. Parmi les domaines traités figurent l'emploi, le temps de travail, le chômage, les postes vacants, les aspects dynamiques du marché du travail, ainsi que la structure et les tendances des salaires. Celle-ci se compose de trois sous-publications. Le premier document commente les résultats des indicateurs du marché du travail pour la période 2018-2023 et les perspectives pour l'année 2024. Les documents «Définitions» et «Sources statistiques», publiés en complément, offrent respectivement un aperçu global des définitions utilisées dans les statistiques du marché du travail et les aspects méthodologiques des différentes sources de données.
La Conférence suisse des déléguées à l'égalité (CSDE) a chargé Sotomo pour la réalisation de la troisième édition du Baromètre national de l'égalité. Les Baromètres nationaux de l'égalité de 20181 et 20212 se sont concentrés sur l'égalité salariale, l'activité professionnelle, le travail de care non rémunéré et l'impact de la pandémie du Covid 19 sur l'égalité. Le présent troisième Baromètre de l'égalité met l'accent sur les générations et les genres. Les rôles et les modèles de vie spécifiques aux genres auxquels les jeunes se réfèrent et leurs attentes en matière d'égalité sont déterminants pour l'avenir de l'égalité réelle en Suisse. La question suivante se pose donc : comment les jeunes de 16 à 25 ans perçoivent-ils l'égalité de genre ?
Le Baromètre des familles de Pro Familia Suisse et Pax a été lancé en 2023. En tant qu’instrument de mesure, il reflète la réalité de vie actuelle des familles en Suisse ainsi que son évolution au fil du temps. Le Baromètre des familles est établi chaque année et crée une base de données robuste et à long terme pour les débats de politique familiale et sociale ainsi que pour les entreprises.
Cette nouvelle brochure explique le système des allocations familiales d'une manière simple et compréhensive. La publication explique le but et l'utilité de ces allocations et fournit des informations de base sur les différents acteurs impliqués, sur les prestations ainsi que sur les conditions d'octroi de ces prestations. La présente brochure donne des informations de base sur les allocations familiales. Elle en explique le principe, les objectifs et le fonctionnement. Les autres soutiens financiers aux familles, comme par exemple les PC familles en vigueur dans certains cantons, ne font pas partie des allocations familiales.
En 2022, 2,5 millions d’allocations familiales ont été versées à 1,4 million de bénéficiaires pour un montant total de 6,4 milliards de francs. 96 % du nombre des allocations ont été octroyées en vertu de la loi fédérale sur les allocations familiales (LAFam). Les 4 % restants se répartissent entre les allocations familiales dans l’agriculture, l’assurance-chômage et l’assurance invalidité. Pour les allocations familiales selon la LAFam, les allocations pour enfant en représentent la plus grande partie, soit 74 %, suivies des allocations de formation (25 %) et des allocations de naissance et d’adoption (1 %).
Cette nouvelle brochure explique le système des prestations transitoires pour chômeuses et chômeurs âgés d'une manière simple et compréhensive. La publication explique le but et l'utilité de ces prestations et fournit des informations de base sur les différents acteurs impliqués, sur les prestations ainsi que sur les conditions d'octroi de ces prestations. Les personnes au chômage alors qu’elles approchent de l’âge de la retraite ont plus de risques de ne pas retrouver un emploi. Les prestations transitoires (Ptra) interviennent pour ce cas précis, lorsqu’un assuré de 60 ans ou plus a épuisé son droit au chômage, mais n’a pas encore droit à sa rente de vieillesse.
La publication «Indicateurs du marché du travail» fournit des repères parmi la vaste gamme des données sur l’emploi. L’information y est structurée de manière à procurer une vue d’ensemble du marché suisse du travail et des statistiques qui s’y rapportent. Parmi les domaines traités figurent l'emploi, le temps de travail, le chômage, les postes vacants, les aspects dynamiques du marché du travail, ainsi que la structure et les tendances des salaires.
Ce mémento informe les mères exerçant une activité lucrative, ainsi que les employeurs, sur l’allocation de maternité.
Ce mémento informe les pères et les épouses de la mère exerçant une activité lucrative ainsi que les employeurs sur les allocations de paternité (APat).
L’étude poursuit donc deux objectifs : dans une première partie, elle examine la situation actuelle des onze services de consultation qui ont reçu jusqu’en 2018 des aides financières au sens de la LEg et leur évolution depuis la suppression de ces aides financières. Dans la seconde partie, elle expose dans les grandes lignes les situations de départ des femmes qui envisagent un retour à la vie professionnelle et met en lumière les facteurs influant sur la décision de demeurer sur le mar-ché du travail ou de reprendre ultérieurement une activité professionnelle. Le rôle des prestations de conseil dans ces décisions est également examiné.
Fruit de la collaboration d’AXA avec l’institut de recherche Sotomo, l’étude sur le marché de l’emploi des PME examine ((à la loupe)) les vicissitudes que connaît ce pan de l’entrepreneuriat suisse. Menée pour la première fois en 2022, cette enquête représentative se fonde sur un sondage en ligne adressé à 300 PME suisses des régions francophone et germanophone. Les données ont été collectées du 17 au 21 février 2022 auprès du panel d’entreprises d’AmPuls. Comme en témoigne l'étude menée, la Suisse souffre encore cruellement d’un manque de main-d’œuvre qualifiée. Au total, 78% des PME interrogées ont en effet éprouvé des difficultés à recruter l’an dernier, un problème directement imputable, pour près des deux tiers d’entre elles, au manque de professionnels qualifiés. (en allemand)
Lors de sa séance du 7 septembre 2022, le Conseil fédéral a adopté le rapport sur les possibilités de mesurer l’écart global de revenus du travail et d’autres indicateurs de l’inégalité entre femmes et hommes. Ce rapport fournit de nouveaux chiffres clés pour la Suisse et les met en relation avec les indicateurs existants. Il propose également des pistes pour interpréter les résultats, qui aident à les replacer dans le contexte économique, social et institutionnel. Les sources de données désormais disponibles permettent de représenter de manière détaillée les disparités de revenus entre femmes et hommes. Telle est la conclusion du rapport du Conseil fédéral, rédigé en réponse au postulat 19.4132 de Samira Marti du 25 septembre 2019.
A la suite du premier Baromètre de l’égalité de 2018, la Conférence suisse des délégué·e·s à l’égalité (CSDE) présente un deuxième Baromètre consacré à l’activité lucrative et le travail de care non-rémunéré. Les personnes sondées ont évalué le degré de réalisation de l’égalité de manière nettement plus critique qu’il y a trois ans. Elles relèvent en outre toujours des lacunes en termes d’égalité dans les domaines de la famille et du travail.
La Charte pour l’égalité salariale dans le secteur public a été lancée il y a cinq ans. Depuis lors, de nombreux cantons, communes et entreprises publiques ont intensifié leur engagement en faveur de l’égalité salariale. Une nouvelle publication met désormais en lumière les bonnes pratiques du secteur public de toute la Suisse afin de favoriser l’application du principe « à travail de valeur égale, salaire égal ». La brochure Le secteur public sur la voie de l’égalité salariale. Mise en œuvre de la Charte pour l’égalité salariale : quelques exemples des cantons, des communes et des entreprises parapubliques présente 21 administrations et entreprises parapubliques de toute la Suisse ayant signé la Charte pour l’égalité salariale dans le secteur public et pris des mesures pour la mettre en pratique.
l y a un an, le congé paternité a été approuvé. Une étude récente montre aujourd'hui que les employeurs de l’artisanat, des administrations cantonales et du secteur de la santé en particulier lésinent sur l'importance du temps accordé aux pères. Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, et ses fédérations Syna et transfair, trouvent incompréhensible que les besoins des jeunes salariés de ces secteurs ne soient pas assez pris en considération et qu’on leur accorde que le minimum. La récente étude montre que les salariés sont souvent insuffisamment informés.
Les parents qui exercent une activité professionnelle dépendent d’un accueil extrafamilial de qualité, disponible, fiable et abordable. Malheureusement, les parents ne peuvent pas compter sur ce genre d’offres partout en Suisse, car leur mise à disposition et leur financement sont toujours considérés comme des tâches essentiellement privées qui ne bénéficient souvent que d’un maigre soutien des pouvoirs publics. Forte de ce constat, la Commission fédérale pour les questions familiales (COFF) a mandaté un projet de recherche visant à étudier l’accessibilité financière de l’accueil institutionnel des enfants dans les structures d’accueil préscolaire, les familles de jour et les structures d’accueil parascolaire ainsi qu’à identifier la grande disparité entre systèmes tarifaires et de financement due au fédéralisme. Les résultats confirment : l’accès à des offres d’accueil de qualité et abordables dépend du lieu de domicile. Outre ce facteur, la charge financière des parents varie aussi fortement en fonction de leur situation financière, du nombre d’enfants et du type d’accueil choisi. Bien souvent, les tarifs parentaux élevés ont un effet dissuasif sur l’exercice d’une activité lucrative.
La présente étude réalisée sur mandat de l’Office fédéral de la statistique (OFS) analyse les différences salariales entre femmes et hommes sur le marché suisse du travail à partir de l’enquête suisse sur la structure des salaires (ESS) de 2018. Elle actualise les données acquises précédemment dans le cadre de l’ESS 2016. Ses résultats présentent la part de l’écart salarial global qui émane des facteurs d’influence observables, tels l’âge, le niveau de formation, la branche, la profession, etc., ainsi que la part inexpliquée de cet écart. Mesuré en valeur moyenne, le salaire brut standardisé des hommes atteint dans l’économie globale du pays 7968 francs par mois. Les femmes gagnent en moyenne 19,0% de moins, soit 6456 francs. Dans le secteur privé, l’écart salarial, mesuré en valeurs moyennes, est avec 19,6% légèrement supérieur à celui du secteur public (18,1%).
À l’étranger, le congé parental a déjà largement fait ses preuves en tant qu’outil permettant de soutenir les familles avec des enfants en bas âge en leur accordant le temps nécessaire au bon équilibre familial. Si la Suisse entend rester compétitive au niveau international et remédier à la pénurie de personnel qualifié, elle doit investir dans une politique familiale moderne. Les hommes et les femmes souhaitent assumer une responsabilité égale, tant au travail qu’au sein de la famille et du ménage. Depuis 2010, la Commission fédérale pour les questions familiales (COFF) demande l’introduction d’un congé parental en Suisse. Elle a étayé ses revendications en 2018 par une analyse de la littérature au sujet des pays disposant d’un congé parental, ce qui l’a conduite à adapter légèrement sa proposition pour tenir compte de l’état actuel de la recherche. En 2021, elle a en outre fait estimer l’ampleur des investissements qu’un tel modèle nécessiterait.
Entre décembre 2020 et février 2021, von Rundstedt a réalisé, sous la direction du Professeur Andrea Martone (Director Research & Studies), une étude de grande ampleur sur le thème du « Smart Working » en Suisse. 534 entreprises ont participé à cette enquête. L’étude vise à examiner l’impact du télétravail et du Smart Working dans les entreprises, un an exactement après l’annonce du premier confinement et de l’obligation de télétravail. Ces obligations mèneront-elles les entreprises à changer leurs approches comme préconisé depuis longtemps par le « Travail 4.0 » ou le « Future Work » ? Allons-nous adopter les concepts du « Smart Working », ou simplement nous limiter à déplacer le travail de l’entreprise vers la maison ?
Dans l'édition 2020 de la publication "Gros plan sur le marché du travail", l'Union patronale suisse présente les multiples facettes du marché du travail suisse. Il comprend des sujets d'actualité qui intéressent les employeurs, mais pas seulement. Les analyses sont basées sur des chiffres montrant la situation sur le marché du travail et fournissent une base solide pour la discussion. Il s'agit notamment du chapitre sur l'équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée, en particulier le sous-chapitre sur le potentiel des parents qui travaillent. Il offre également la possibilité de consulter les faits et chiffres de la version imprimée à l'aide de liens et de codes QR sur le site web "Key Labour Market Figures" de UPS, qui sont toujours actualisés, interactifs et proches du monde des affaires. Cette extension permet également d'accéder aux données d'institutions telles que l'OFS, l'OCDE ou Eurostat.
Le taux de femmes actives occupées s’est nettement accru entre 2010 et 2019, passant de 56,9% à 60,0%. L’accroissement s’est surtout fait sentir chez les femmes âgées de 55 à 64 ans et les mères dont l’enfant le plus jeune a moins de 7 ans. En 2019, 50,1% des femmes actives occupées exerçaient une profession hautement qualifiée, soit une augmentation de 8,8 points de pourcentage par rapport à 2010. La tendance à la hausse du nombre de femmes hautement qualifiées est également perceptible en Europe (UE et AELE). Le taux de femmes actives occupées: la Suisse deuxième au niveau européen : En Europe (UE et AELE), c’est l’Islande qui affiche le taux d’actives occupées le plus élevé parmi les femmes de 15 à 64 ans (81,9%). La Suisse arrive en deuxième position (76,3%), soit à un niveau nettement supérieur à la moyenne européenne (UE-28: 64,1%). Ce sont là quelques résultats tirés de la publication Participation des femmes au marché du travail de 2010 à 2019, diffusée par l’Office fédéral de la statistique (OFS).
La transition numérique révolutionne notre société. Elle altère non seulement notre manière de communiquer et de consommer, mais bouleverse aussi le monde du travail, que ce soit par l‘automatisation, le home-office, l’exigence de nouvelles compétences ou encore le travail sur plateforme. Quel est l’impact de cette évolution sur les réalités professionnelles des femmes ? La transition numérique nous promet-elle plus d’égalité ou met-elle en péril nos acquis ? Le nouveau numéro de « Questions au féminin » réunit les débats sur la numérisation du monde du travail dans une perspective de genre. Des expertes et praticiennes du monde scientifique, économique et politique analysent les enjeux de la transition numérique et formulent les mesures à prendre.
La Suisse est l’un des pays européens qui offrent une grande flexibilité aux salariés qui assument des tâches de prise en charge. Dans l’ensemble, 70% d’entre eux peuvent décaler leurs horaires de travail à court terme pour des raisons familiales et 53% prendre des journées de congé sans entamer leur solde de vacances. La majorité citent la durée du temps de travail, des horaires peu adaptés et la lon-gueur du trajet jusqu’au travail comme principal obstacle à une bonne compatibilité entre vie profes-sionnelle et vie familiale. Ce sont là quelques résultats tirés de la publication Concilier travail et famille en Suisse et en Europe, en 2018, diffusée par l’Office fédéral de la statistique (OFS).
Pro Familia Suisse et Empiricon SA ont mené une enquête en 2020 auprès d'un échantillon de 500 femmes actives de Suisse - chacune ayant un ou plusieurs enfants. L'objectif de l'enquête était de savoir dans quelle mesure les femmes sont satisfaites de leur situation actuelle, dans quelle mesure - et à quelles conditions - elles augmenteraient leur niveau d'emploi, et enfin, si elles souhaitent augmenter leur niveau d'emploi, si elles seraient également prêtes à travailler à temps plein, comme le demandent divers milieux.
Pourquoi consacrons-nous cette fiche d'information à la réinsertion des femmes et non à celle des hommes sur le marché du travail ? Les statistiques suivantes s'expliquent d'elles-mêmes. Ce sont surtout les femmes qui interrompent leur activité professionnelle après la naissance d'un enfant. En conclusion, on peut dire qu'à l'avenir, si les femmes ont des enfants, elles ne devraient pas du tout quitter le marché du travail ou discuter avec leur partenaire d'une réduction de leur niveau d'emploi et le répartir équitablement.
La pratique du télétravail a subi ce printemps un puissant coup d’accélérateur lors de la crise du Covid-19. En Suisse, près d’une personne active sur deux a fait l’expérience du travail à distance pendant le semi-confinement. Sur les plans juridique et pratique, l’essor du télétravail soulève toutefois de nombreuses questions, qu’elles soient d’ordre réglementaire (horaires, pauses, repos, frais professionnels, santé au travail, entre autres), en matière d’assurances sociales ou de fiscalité (question des frontaliers) ou de sécurité informatique et de confidentialité. Etablie en étroite collaboration entre les services juridiques de ces organisations, la «Convention de télétravail» répond à un besoin urgent formulé par de très nombreuses entreprises. Cette Convention est en outre proposée comme un modèle, adaptable en fonction des spécificités des entreprises, et basée sur le principe d’une adhésion volontaire, tant de la part de l’employé que de l’employeur.
La participation des femmes au marché du travail est étroitement liée à la maternité et donc à la question des structures d’accueil. Une étude commandée par Pro Familia Suisse montre en chiffres la corrélation entre le taux d’activité des mères et l’offre en matière de garde d’enfants. Elle propose aussi des pistes pour améliorer cette offre.
Les femmes devraient-elles réduire leur activité ? Quels facteurs influencent ou favorisent le retour sur le marché du travail ? Ce double fardeau entraîne-t-il des problèmes de santé ? Quels sont les défis à surmonter ? Pro Familia Suisse, l’Union patronale suisse et la Fédération des Entreprises Romandes ont organisé une conférence nationale sur ce thème le 15 mai 2018.
La publication «Indicateurs du marché du travail» fournit des repères parmi la vaste gamme des données sur l’emploi. L’information y est structurée de manière à procurer une vue d’ensemble du marché suisse du travail et des statistiques qui s’y rapportent. Parmi les domaines traités, on trouve l’activité professionnelle, les heures de travail, le chômage, les places vacantes, les aspects dynamiques du marché du travail, la structure et l’évolution des salaires et la comparaison de certains indicateurs avec ceux d’autres pays. Après une première partie consacrée aux résultats commentés pour la période 2014–2020, cette publication passe en revue les définitions des principaux indicateurs du marché du travail. Un chapitre spécifique décrit ensuite les aspects méthodologiques des différentes sources statistiques. Enfin, la dernière partie de cet ouvrage est constituée de divers tableaux présentant en détail les résultats des différentes statistiques du marché du travail.
Pro Familia Suisse et Empiricon SA ont mené une enquête auprès d’un échantillon de 500 femmes de toute la Suisse exerçant une activité lucrative et ayant un ou plusieurs enfants. Le but de l’enquête était d’examiner dans quelle mesure les femmes sont satisfaites de leur situation actuelle, dans quelle mesure elles souhaitent augmenter leur taux d’activité et sous quelles conditions. Les résultats révèlent que si les femmes sont à la fois contentes de leur situation elles souhaitent, si différentes conditions-cadres étaient meilleures, augmenter leur temps de travail (pour 70% d’entre elles).
Communiqué de presse du 24.05.2020
Rapport
Graphiques
La Dares a apporté son expertise à la publication L’économie et la société à l’ère du numérique (Insee Références, 2019) qui rend compte des transformations de l’économie et de la société par le numérique. Ce dossier étudie l’impact du télétravail sur les conditions de travail des cadres et plus généralement les relations sociales des télétravailleurs au sein de l’entreprise et prolonge les travaux connus à ce sujet dans la littérature.
Quels sont les salariés les plus concernés ? Selon l’enquête Conditions de travail et risques psychosociaux de 2016, 13 % des femmes et 14 % des hommes salariés déclarent recevoir des reproches de leur entourage, en raison de leur manque de disponibilité liée aux horaires de travail. Ces reproches sont plus fréquemment adressés aux salariés qui travaillent la nuit ou qui subissent des horaires alternants. À l’inverse, travailler à temps partiel réduit ces reproches. Parmi les salariés à temps plein, ils concernent plus souvent les femmes que les hommes. À caractéristiques identiques (personnelles, professionnelles, conditions de travail, etc.), les femmes reçoivent nettement plus souvent de tels reproches, notamment quand elles ont des enfants de moins de 18 ans. Certains facteurs de risques psychosociaux, comme la charge mentale ou le débordement, sont associés à des difficultés plus grandes des salariés avec leurs proches. À l’inverse, l’autonomie dans le travail limite les tensions. Les difficultés avec les proches sont associées à une santé perçue comme altérée et un moindre sentiment de bien-être, surtout chez les femmes.
Etude menée par Pro Familia Suisse en collaboration avec Claude Jeanrenaud et Alexandra Kis, Institut de recherches économiques, Université de Neuchâtel, Philippe Gnaegi et Marc-Henry Soulet, Chaire de Travail social et politique sociales, Université de Fribourg et la Fédération des Entreprises Romandes Genève (FER), Avenir Suisse, l’Union syndicale suisse, l’Association romande et tessinoise d’action sociale, l’Association suisse des cadres et avec le soutien financier de Jacobs Foundation et las SVC Fondation.
Dans quelle mesure les ressources dont disposent les femmes salariées dans leur travail et les expositions auxquelles elles y sont soumises sont liées au fait qu’elles réduisent leur temps de travail ou arrêtent leur activité suite à une naissance ? L’étude conjointe des enquêtes Conditions de travail de 2013 et de 2016 (CT 2013 et CT-RPS 2016) permet d’éclairer cette question pour les salariées ayant eu un enfant entre les deux interrogations. Les femmes qui réduisent leur temps de travail suite à une naissance disposent, en moyenne, avant la naissance, de davantage d’autonomie que les autres jeunes mères, ont moins de contraintes d’organisation du travail, un travail moins intensif et moins d’incertitudes sur leur emploi. Elles sont en revanche souvent confrontées à une charge mentale au travail élevée. Les jeunes mères qui quittent leur activité professionnelle – en congé parental total ou au foyer – ont, elles, moins d’autonomie et de soutien social dans leur travail, davantage de difficultés pour concilier leurs vies professionnelle et familiale et exercent plus souvent des métiers physiquement ou mentalement pénibles.
Les moyens techniques actuels permettent de travailler en dehors des locaux de l’employeur, entraînant la création de nouvelles formes de travail. Travailler chez soi en est une ; on parle notamment de télétravail à domicile (on utilise parfois l’anglicisme « home office »). Cette brochure explique, sous l’angle de la loi sur le travail, quelles sont les dispositions à prendre par l’employeur et les travailleurs lorsque ces derniers ont la possibilité de travailler à domicile. Elle indique également de manière non exhaustive à quels points il faut prêter attention dans le cadre du télétravail à domicile.
Afin de promouvoir une politique d’entreprise qui favorise la conciliation travail-famille, il est important de montrer aux entreprises ses avantages économiques et sociétaux. Ce faisant, davantage d’employeurs feront le choix d’investir dans ce secteur. La Suisse ne dispose que de rares études sur les politiques d’entreprises favorables aux familles. Plusieurs analyses coûts-bénéfices faites à l’étranger nous donnent cependant des indications très utiles sur le sujet, même si elles ne sont pas forcément transposables telles quelles dans notre pays. Elles montrent que l’investissement consenti pour mettre en place une politique favorable à la famille s’avère économiquement rentable. Sur la base des principaux résultats de ces analyses, nous pouvons aussi avoir une idée précise des éléments centraux qui devraient constituer toute politique d’entreprise favorisant la conciliation travail-famille.
Dans le cadre de son programme de recherche, la Fondation Jacobs a commandé deux études en été 2017 pour examiner comment les services de garde d'enfants supplémentaires affectent la compatibilité de la famille et du travail : "Garde d'enfants et emploi : ce que veulent les parents" et "Garde d'enfants supplémentaire : impact sur l'emploi des parents". L'étude d'INFRAS/gfs vise à mettre en lumière les besoins des (futurs) parents en matière de garde d'enfants et de partage des responsabilités et de l'emploi rémunéré. Il estime la demande de services de garde d'enfants en institution en Suisse et montre comment l'amélioration des services de garde d'enfants affecte la demande et l'offre de travail des parents ayant des enfants d'âge préscolaire. L'étude de B,S,S. examine comment l'amélioration des services externes de garde d'enfants pour compléter la vie familiale affecte les revenus des parents provenant de l'emploi. Un modèle est utilisé pour calculer ce qu'un niveau d'emploi plus élevé pour les parents signifie pour leur revenu.
Jusqu’à présent, il n’existait en Suisse aucune donnée sur la fréquence, la durée et les motifs des interruptions de travail pendant la grossesse. De même, aucune information sur la manière dont ces interruptions de travail sont financées n’était disponible. La présente étude vient combler cette lacune. Elle montre que les interruptions de travail sont fréquentes et qu’elles sont la plupart du temps liées à des raisons de santé. L’étude montre également que les diminutions de revenu sont aussi la conséquence de décisions personnelles des femmes enceintes. Ainsi, la réduction volontaire du taux d’occupation ou la cessation de l’activité lucrative, un congé non payé ou le changement d’emploi sont aussi des motifs de diminution du revenu en cas d’interruption de l’activité professionnelle. (en quatre langues)
Les cantons et les communes jouent souvent un rôle de pionnier en tant qu'employeurs dans le domaine des conditions de travail favorables à la famille. Ce rapport est la suite du contenu de la plateforme www.berufundfamilie.admin.ch et résume les informations sur les cantons et les principales villes pour l'année 2016. Une distinction est faite entre les domaines suivants : Mesures de promotion de l'économie et de l'administration publique en tant qu'employeur (stratégie et conditions de travail). En outre, le rapport contient des chiffres clés statistiques, un aperçu des ordonnances relatives au personnel et des fiches d'information ainsi que des détails sur les bureaux administratifs responsables.
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