Consigli per le famiglie/ COVID 19 (in francese)

Pro Familia suisse, en tant qu’organisation faitière des familles en Suisse, regroupe une cinquantaine d’organisations supra-cantonales. Dans cette période de crise, notre association met à disposition pour toutes les familles en Suisse – enfants, jeunes, parents et[nbsp] grands-parents – une liste des informations, des adresses de contacts et des liens (qui peut être complétée à tout moment) de différents services. Un lien vers chaque association est indiqué.

Informations actuelles sur Corona virus / COVID 19

Office fédéral de la santé publique OFSP

restez à la maison, en particulier si vous êtes âgé ou malade. Sauf si vous devez aller au travail et ne pouvez pas travailler à domicile ; sauf si vous devez aller chez le médecin ou à la pharmacie ; sauf si vous devez faire les courses ou aider quelqu’un. https://ofsp-coronavirus.ch/

Conseils par téléphone ou par courriel électronique

Conseils + aide 147: Aide aux enfants et aux jeunes en situation d’urgence

Le numéro d’urgence 147 de Pro Juventute aide les enfants et les jeunes qui ont des questions ou des problèmes ou se trouvent en situation d’urgence. 24h/24. Par téléphone, SMS, e-mail ou service web. https://www.147.ch/fr/

Les Conseils aux parents: Le service d’aide aux parents et aux personnes de référence

La prise en charge et l’éducation des enfants et des jeunes ne sont pas toujours des tâches faciles. En effet, il n’existe pas deux enfants ni deux familles semblables. Les Conseils aux parents de Pro Juventute répondent de manière individuelle et professionnelle aux questions des parents et des personnes de référence et proposent de l’aide dans les situations d’urgence. https://www.projuventute.ch/fr/conseils-aux-parents

Elternnotruf

L’association Elternnotruf s’adresse aux parents ou aux personnes s’occupant d’enfants et d’adolescents de tous âges, ainsi qu’aux professionnels. Elle offre conseil et assistance en cas de questionnement sur l’éducation, de crise, de conflit dans la famille ; ceci tout particulièrement en cette situation de crise liée au Covid-19, quand les familles ne savent plus comment gérer la situation et que l’ambiance à la maison devient insupportable, le numéro d’urgence 0848 35 45 55[nbsp] propose un soutien 24h/24. L’équipe du Elternnotruf respecte confidentialité et anonymat et les conseils sont gratuits par téléphone et par e-mail www.elternnotruf.ch

Kinderseele Schweiz

Nous offrons aux familles des conseils lorsqu'elles sont également perturbées psycholo-giquement en raison de la situation difficile. Nous apportons notre soutien en posant des questions telles que : comment expliquer à mes enfants pourquoi je ne me sens pas bien en ce moment ? Comment expliquer à mes enfants ce qui se passe actuellement dans notre pays ? Que pouvons-nous faire pour qu'il ne nous entraîne pas tous vers le bas à ce point psychologiquement ? Les familles peuvent obtenir des consultations gratuites en cliquant sur le lien suivant : https://www.kinderseele.ch/angebote/e-beratung/

Fédération suisse des familles monoparentales FSFM

Nous fournissons des conseils gratuits aux mères et aux pères célibataires, même dans la situation actuelle difficile. Une sélection de nos principaux domaines d'expertise : Garde d'enfants supplémentaires, recouvrement de la pension alimentaire, garde, budget, questions générales en cas de séparation/divorce. https://svamv.ch/fr/fsfm/qui-sommes-nous/contact/

Association suisse des consultations parents-enfants

En tant qu'association professionnelle suisse de conseil aux mères et aux pères, nous ne pouvons pas offrir directement des services aux familles. Nos membres, les centres locaux de conseil aux mères et aux pères, sont très engagés à maintenir les services pour les parents et les enfants aussi bien que possible. Bien entendu, l'éventail des services proposés par le centre de conseil doit être fortement restreint dans de nombreux endroits, mais dans de nombreux endroits, le conseil par téléphone et par courrier électronique est étendu à cette fin.

Familles arc-en-ciel

Ligne d’écoute à destination des (futures) familles arc-en-ciel: Nous vous conseillons en ligne, par téléphone ou par Skype sur toutes les questions concernant les familles arc-en-ciel et la fondation d'une famille. Nous offrons un service de conseil en matière d’homoparentalité aux familles arc-en-ciel, pour personnes homosexuelles et bisexuelles désireuses d’avoir des enfants, ainsi qu’à toute personne intéressée. www.regenbogenfamilien.ch/fr/angebote/beratung/

Réseau Éducation et famille

Le réseau Éducation et famille soutient "parentu - l'application pour les parents informés". L'application informe en 13 langues les parents d'enfants âgés de 0 à 16 ans sur les questions d'éducation, d'instruction et de santé. Dans le "Contenu général", nous avons rassemblé des informations sur le virus corona.[nbsp] En outre, nous informons les parents de l'actualité et, si possible, nous leur envoyons chaque jour une idée pour organiser la vie quotidienne de leur famille pendant ces semaines. Dans le cadre du département de la participation des parents, le prochain bulletin d'information contiendra des informations destinées aux parents sur la manière dont ils peuvent soutenir l'apprentissage scolaire à la maison.[nbsp] Le bulletin d'information sera publié sur le site web : https://www.elternmitwirkung.ch/newsletter.html

Offres cantonales

Canton d'Argovie ; Office de l'enfance et de la famille

Dans le canton d'Argovie, les services d'assistance et de soins du canton et des communes convergent à K[&]F. Les parents d'Argovie peuvent nous contacter au 056 222 01 03 ou à Questo indirizzo email è protetto dagli spambots. È necessario abilitare JavaScript per vederlo. |www.kinderundfamilien.ch

Canton de Thurgovie

Le groupe de travail thurgovien pour les organisations de parents d'élèves TAGEO offre des informations et des conseils sur https://tageo.ch/information-beratung ou www.elternwissen-tg.ch

Canton d'Uri

La Corona, dans le canton d'Uri, est le département chargé des affaires familiales et de la petite enfance, via la page d'accueil de la fondation Papilio, par e-mail Questo indirizzo email è protetto dagli spambots. È necessario abilitare JavaScript per vederlo. ou par téléphone 041 874 1313. Le point de contact pour l'aide bénévole à Uri est l'association cantonale Uri de la Croix-Rouge : 041 874 30 75 | Questo indirizzo email è protetto dagli spambots. È necessario abilitare JavaScript per vederlo.

Suggestions et matériel pour les leçons à domicile

Oeuvre Suisse des Lectures pour la Jeunesse OSL

Les écoles sont fermées, mais l'apprentissage continue. Mais comment ? Nous vous offrons un soutien dans cette situation extraordinaire et vous livrons du matériel de lecture à domicile. Les parents peuvent trouver un large éventail de livres d'exercices qui sont non seulement amusants, mais qui contribuent aussi beaucoup à l'éducation. Nous disposons également de matériel pédagogique gratuit qui peut actuellement être très utile aux parents : www.sjw.ch | Lien de téléchargement pour le matériel pédagogique: http://www.sjw.ch/downloads-fr.html

OnSchool : Notre plateforme d'apprentissage numérique - gratuite pour tous aux heures de Corona

Depuis de nombreuses années, nous équipons les universités, les collèges et les lycées avec la plateforme d'apprentissage Moodle. Nous pouvons donc soutenir les écoles pendant la période de la Corona. En fait, nous mettons nos logiciels d'apprentissage à la disposition de tous gratuitement pour les leçons numériques. www.onschool.ch/fr

Rapporter d'autres offres

D'autres offres qui méritent d'être mentionnées peuvent être signalées à Questo indirizzo email è protetto dagli spambots. È necessario abilitare JavaScript per vederlo..

Télécharger en PDF et imprimer

Conseils aux familles/ COVID 19

Apertura della filiale Pro Familia Basel Regio (in tedesco)

Pro Familia Basel Regio offre aux familles de la région de Bâle une plate-forme et fait entendre leurs préoccupations. Elle a été fondée le 28 octobre 2019 à Bâle et s'est fixé pour objectif de promouvoir la politique familiale dans la région bâloise. L'association entend mettre en réseau les organisations existantes. La tâche de l'association est également de créer de bonnes conditions cadres pour la réalisation des activités de politique familiale grâce à une coordination professionnelle. Ce faisant, il devrait également servir d'interface entre les familles et les entreprises. Actuellement, l'association est principalement engagée dans l'initiative "Prestations complémentaires pour les familles à faibles revenus".

Tâches de l'association

Les différents acteurs impliqués dans la conciliation de la vie familiale et professionnelle ont besoin d'un point de contact régional. L'association se considère comme un centre de compétence pour les familles, les entreprises et le secteur public en matière de convivialité familiale. De bonnes conditions-cadres, en particulier un réseau coordonné, en sont les piliers centraux.


Il est nécessaire de créer un bureau de coordination. L'éventail des sujets s'étend de la réinsertion, de la pauvreté familiale au soutien précoce (par exemple, le soutien linguistique précoce) dans le sens de la représentation en tant que voix des personnes concernées : Dans la région, dans les communes, dans les cantons et avec le gouvernement fédéral. L'association soutient l'initiative ; prestations complémentaires pour les familles à faibles revenus Dans ce contexte, l'association Pro Familia Basel Regio soutient largement l'initiative "Prestations complémentaires pour les familles à faibles revenus" dans le canton de Bâle-Campagne. L'initiative sera soumise au vote le 24 novembre 2019. Grâce aux prestations familiales complémentaires, les familles et les parents isolés continueront à avoir accès à Le bien-être social est souvent sauvé. Ainsi, ces familles et leurs enfants peuvent mieux participer à la vie sociale.

L'introduction d'une loi sur les prestations complémentaires pour les familles est une mesure ciblée qui profitera aux familles qui, bien que travaillant, ont de faibles ressources financières pour élever leurs enfants. Les expériences positives des cantons de Soleure, Genève, Vaud et Tessin - qui ont déjà introduit des prestations familiales complémentaires - montrent comment les prestations complémentaires peuvent protéger les familles contre la pauvreté à long terme. Avec cette loi, le canton de Bâle-Campagne peut envoyer un signal clair pour prévenir la pauvreté des familles. Une naissance ne doit pas être un risque de pauvreté !

Medienmitteiling vom 01.11.2019 (in tedesco)

Comunità 5.0 (in francese)

Nous communiquons aujourd’hui plus que jamais avec les autres, mais davantage par réseaux sociaux interposés qu’en personne. Or, sur le long terme, les échanges virtuels ne nous rendent pas heureux, ils auraient plutôt tendance à nous isoler. Les études de scientifiques prestigieux en attestent. Seuls les contacts personnels sont gratifiants sur la durée. La campagne «Ensemble, c’est mieux» que Pro Familia Suisse lance aujourd’hui doit favoriser cette prise de conscience.

92% des Suisses possèdent un smartphone et s’en servent en moyenne toutes les 18 minutes. Pourtant, même des milliers de messages et des centaines d’amis ou de followers ne nous rendent pas heureux, mais solitaires. Cela tient aux hormones dites du bonheur: les mails, messages, commentaires et autres «J’aime» créent une stimulation joyeuse, activant la zone de récompense de notre cerveau, qui libère alors de la dopamine. Selon Robert Lustig, un professeur américain de neuroendocrinologie, la dopamine est sécrétée lorsqu’«une personne est active sans influence sociale», par exemple lorsqu’elle consomme seule des contenus sur son smartphone. Il qualifie cette hormone de neurotransmetteur «éternellement insatisfait», qui cherche constamment à reproduire la récompense vécue. La récompense crée momenta[-]nément une sensation agréable, mais ne rend pas heureux à long terme, parce que le désir de voir l’expérience se répéter s’accompagne du sentiment de manque.

La sérotonine, un autre neurotransmetteur, est également libérée lors de la stimulation du centre de récompense dans le cerveau. Mais contrairement à la dopamine, elle est princi[-]palement sécrétée lors d’activités vécues à plusieurs. Selon Robert Lustig, elle déclenche un sentiment de satisfaction durable, qui n’exige pas de répéter l’expérience à l’origine de la récompense.

Risques de dépendance et de dépression

Dans ses bestsellers «Hacking of the American Mind» et «The Fat Chance», Robert Lustig a comparé la production de dopamine et de sérotonine liée à la consommation de médias sociaux à celle générée par d’autres tentations toujours présentes en excès, comme le sucre ou la pornographie. Le scientifique conclut que la dopamine évince peu à peu la sérotonine. «Cette évolution augmente notre besoin de bonheur immédiat tout en détruisant chimiquement notre capacité à ressentir le bonheur à long terme. Nous sommes alors prisonniers d’un cercle vicieux de désir et de consommation, qui peut entraîner une dépendance ou une dépression», écrit l’expert. Ces thèses sur la sérotonine et la dopamine sont confirmées par le professeur suisse Hans Hoppeler de l’Institut d’anatomie de l’Université de Berne: «Elles sont fonda[-]mentalement justes, même si le comportement addictif ne peut être réduit à la sérotonine et à la dopamine.»

Passer plus de temps ensemble

Les résultats scientifiques de Robert Lustig amènent à conclure que seules les expériences partagées avec des personnes réelles nous satisfont vraiment. De telles relations déclenchent des sentiments d’affection, qui ne se traduisent pas par des émojis mais par des petits gestes, comme des pralines, des fleurs, une coccinelle en chocolat ou un câlin.

Pro Familia Suisse veut renforcer cette prise de conscience avec son initiative nationale «En[-]semble, c’est mieux». «Nous passons chacun plus de deux heures par jour sur notre smart[-]phone, mais nous n’en consacrons vraiment qu’une à ceux qui nous sont chers», explique Philippe Gnaegi, directeur de Pro Familia Suisse. L’organisation faîtière des organisations familiales est soutenue par la marque de chocolat Munz. «Elle partage notre vision et axe l’ensemble de sa stratégie de marque sur l’initiative», déclare Philippe Gnaegi.

L’élément clé de l’initiative est le site web www.ensemble.mu. Il aborde la question sur un plan émotionnel et rationnel et incite à agir. «Notre objectif est que les Suisses passent plus de temps ensemble, à partager quelque chose», explique Philippe Gnaegi. Le message clé de la campagne est donc: «Sois malin et retrouve les gens que tu aimes.»

Plus d’informations

Communiqué de presse du 05.09.2019

Matrimonio per tutti (in francese)

Il est significatif que les organisations présentes aujourd’hui, qui défendent pourtant des intérêts très différents, se rejoignent sur une position commune: l’acceptation de ce projet de loi sur le mariage pour tous. L’association faîtière Familles arc-en-ciel, l’association pour la responsabilité parentale, la Ligue suisse des femmes catholiques et Pro Familia Suisse veulent que les couples homosexuels soient mis sur pied d’égalité avec les couples hétérosexuels.

Nous soutenons pleinement ce projet de loi, pour deux raisons principales: au nom du bien de l’enfant du couple homosexuel - très mal protégé par la législation actuelle - et au nom du principe de non-discrimination, inscrit à l’article 8 de notre Constitution fédérale. Non seulement, les dispositions actuelles se préoccupent très peu du bien de l’enfant, mais le non-accès des couples de même sexe au mariage en Suisse est une discrimination «institutionnelle» qu’il s’agit de supprimer avec ce projet législatif.

La Suisse est désormais l’un des derniers pays d’Europe occidentale à interdire le mariage aux couples homosexuels. Les Pays-Bas ont ouvert le mariage dès 2001, l’Allemagne et l’Autriche ont franchi le pas en 2018 et 2019. Même la très catholique Irlande a adopté le mariage pour toutes et tous en 2015. En Suisse, une grande majorité de la population soutient le mariage pour les couples de même sexe: 69% y est favorable selon une enquête représentative menée par GFS-Zürich en 2016.

L’initiative parlementaire relative au mariage civil pour toutes et tous a été déposée en 2013. Il a donc fallu attendre près de six ans pour que le projet de loi dont nous parlons aujourd’hui soit présenté. Même si les avancées sociopolitiques sont parfois plus lentes dans notre pays - l’exemple du suffrage féminin en a fait la démonstration éclatante - il est grand temps que la Suisse ouvre enfin le mariage aux couples de même sexe. Le mariage pour toutes et tous aurait[nbsp]deux avantages majeurs: les couples de femmes auraient[nbsp]accès au don de sperme, donc à la procréation médicalement assistée comme les couples hétérosexuels, et le mariage permettrait la[nbsp]double filiation de l’enfant dès sa naissance.

Il existe des différences majeures entre le PACS et le mariage civil, également en matière d’acquisition du droit de cité et d’assurances sociales. La double filiation protège également l’enfant de manière plus complète que ne le fait la procédure d’adoption. Or ces différences ne reposent pas sur des raisons objectives, mais uniquement sur une conception obsolète du mariage et de la famille. C’est la raison pour laquelle toutes les organisations présentes soutiennent la variante de l’avant-projet qui garantit l’accès au don de sperme et introduit la possibilité d’une double filiation dès la naissance.

Communiqué de presse du 17.06.2019
Présentation de Valérie Piller Carrard, Pro Familia Suisse
Présentation de Maria von Känel, Dachverband RegenbogenfamilienMaria von Känel, Dachverband Regenbogenfamilien
Présentation de Oliver Hunziker, Verein für elterliche VerantwortungOliver Hunziker, Verein für elterliche Verantwortung
Présentation de Dr. Regula Ott, Schweiz. Katholischen Frauenbund SKFDr. Regula Ott, Schweiz. Katholischen Frauenbund SKF

Studio su una nuova modalità di finanziamento delle strutture di accoglienza basate su incentivi e quindi di promozione della socializzazione dei bambini piccoli (in francese)

Notre société connaît d’importantes transformations, à la fois économiques mais aussi sociales. Le taux d’activité des femmes atteint aujourd’hui 80%. Majoritairement, celles-ci travaillent à temps partiel - souvent à un taux relativement bas. En effet, les chiffres de l’Office fédéral de la statistique nous indiquent que plus du 50% des femmes ayant des enfants de moins de 12 ans travaillent soit à moins de 50% (environ 32%) soit pas du tout (env. 18%). Paradoxalement, on trouve autant de filles sur les bancs des Hautes écoles que de garçons[nbsp]! Le taux de divorce a explosé ces dernières décennies et prétérite principalement les femmes qui ont «[nbsp]quitté[nbsp]» le marché du travail. Les conséquences sont perceptibles en terme de salaire lorsqu’il s’agit de reprendre une activité professionnelle, mais aussi en terme de postes à responsabilités qui leur échappent dans la plupart des cas et au moment de la retraite puisque les femmes sont à nouveau prétéritées, principalement au niveau du 2e pilier.

Existe-il des incitations pour une femme ayant un enfant en bas âge et travaillant à temps partiel à augmenter son taux d’activité[nbsp]? Nous répondrions a priori par la négative, pour diverses raisons, telles que le taux d’imposition fiscale très progressif, le manque de structures d’accueil, les contributions importantes versées les familles pour financer ces structures, ou encore les stéréotypes fortement ancrés dans les mentalités (une mère s’occupe prioritairement de ses enfants alors que l’homme pourvoit à l’entretien du ménage). Cependant tout cela reste dans le domaine des hypothèses tant que celles-ci n’ont pas été confirmées par un sérieux travail de recherche. N’oublions pas, dans ces conclusions, l’importance que revêt la socialisation des petits enfants et les bénéfices futurs (à la fois économiques et sociaux) que peut en tirer la société.

Généralement, les recherches sont élaborées sous un angle spécifique[nbsp]: démographique, économique, social, politique, anthropologique, etc. Souvent, elles relèvent d’une approche théorique et ne bénéficient pas d’un éclairage pratique relayé par les «[nbsp]gens du terrain[nbsp]».

Nous avons découpé cette étude en trois différentes parties[nbsp]: l’une économique, l’autre qui relève d’un travail d’interviews de diverses organisations (partie pratique et advocacy) et la dernière traitant les aspects sociaux et politiques.

Un premier temps a étéconfié au Professeur Claude Jeanrenaud et à Mme Alexandra Kis de l’Université de Neuchâtel. Il porte sur l’examen du coût du placement des jeunes enfants et de la participation des femmes au marché du travail. La structure de ce travail est divisée en plusieurs chapitres[nbsp]: La participation des mères au marché du travail, l’interruption de carrière liée à la maternité, les facteurs expliquant le choix des familles, les conséquences économiques d'une réduction des coûts de garde à la charge des parents et d'une augmentation des capacités d'accueil ainsi que des conclusions et recommandations.

Un deuxième temps a étéassuré par le Dr. Philippe Gnaegi, directeur de Pro Familia Suisse, sous la forme d’enquêtes auprès de différentes organisations, Deux d’entre elles représentaient les milieux des employeurs (la Fédération genevoise des entrepreneurs et Avenir Suisse), deux les représentants des travailleurs (l’Union syndicale suisse et l’association romande et tessinoise d’action sociale) et la dernière était l’association suisse des cadres.

Menée sous forme d’interviews, cette enquête reposait sur l’ interrogation principale[nbsp]: pourquoi et comment repenser les structures d’accueil de la petite enfance[nbsp]? Les échanges avec les personnes interviewées ont été retranscrits de façon synthétique et revus par ces dernières[nbsp]; ils constituent le corps du deuxième moment de cette recherche.

Un troisième temps a été rédigé conjointement par le Professeur. Marc-Henry Soulet de l’Université de Fribourg et le Dr. Philippe Gnaegi, directeur de Pro Familia Suisse. Il prend la forme d’un document de synthèse en vue de la mise sur pied d’une table de concertation. Les deux premières parties cherchent, d’une part, à souligner une évidence partagée (mettant en avant l‘urgence reconnue, la rentabilité économique, le levier social et l’outil politique) et, d’autre part, à spécifier les causes de l’attente (en évoquant les raisons du différemment et du dilemme impossible des places ou du prix). La troisième se penche sur les conditions d’une inscription dans l’agenda politique (mentionnant le cercle magique de la décision ainsi que les priorités à mettre en débat).

Ce travail a été réalisé d’une manière interdisciplinaire mettant l’accent autant sur les aspects théoriques que pratiques permettant au lecteur de trouver des réponses aux incitations sur le marché du travail en rapport avec la problématique des structures d’accueil ainsi qu’au renforcement d’une politique de la petite enfance.

Nous remercions la fondation Jocobs et la fondation SVC pour l’entrepreneuriat de leur soutien financier.

Résumé de l'étude
Etude, 101 pages

Newsletter


Iscriviti alla nostra newsletter trimestrale per essere sempre aggiornato sulle novità, le pubblicazioni e gli eventi relativi alla politica familiare.
Archivio

Inviando il modulo confermo di aver letto e accettato le condizioni espresse nella Privacy policy.