Les employés préfèrent les entreprises made in Switzerland

Un article publié le 4 mars 2020 sur www.letemps.ch

Les Chemins de fer rhétiques, le CERN et Frey sont les meilleurs employeurs du pays, selon une étude. Un signe que les secteurs typiquement suisses, de la science au chocolat, séduisent toujours

Le top 10 du classement des meilleurs employeurs de Suisse ressemble à une carte postale. Avec des sociétés actives dans les secteurs du chocolat, des montres et des trains, mais aussi le CERN, organisation européenne pour la recherche nucléaire, qui a son siège à Genève et qui est un lieu très fréquenté par les touristes. 

Dix employeurs sont considérés comme les préférés des Suisses, selon un classement réalisé par Statista. Dans l’ordre, il s’agit de l’entreprise ferroviaire des Chemins de fer rhétiques, du CERN, de Frey et de La Mobilière (qui a racheté 25% de Ringier, propriétaire du Temps). Suivis par la société de technologie néerlandaise Philips, les montres de luxe suisses Patek Philippe, le principal fournisseur de transports publics lucernois Verkehrsbetriebe Luzern, la boisson typiquement helvétique Rivella, l’entreprise d’informatique américaine Cisco et, enfin, l’entreprise ferroviaire valaisanne BVZ Holding. Un top 10 composé de secteurs divers, donc, mais à 80% d’origine suisse. Seuls Philips et Cisco font figure d’exceptions

Les 50 meilleurs employeurs de Suisse

Un coup de pouce pour les chômeurs seniors

Un article publié le 5 mars 2020 sur www.letemps.ch

Les chômeurs en fin de droits âgés de plus de 60 ans pourront toucher une prestation transitoire. Mais le montant et la durée du versement restent flous. Le Conseil fédéral, le Conseil national et le Conseil des Etats ne sont pas d’accord

Les chômeurs de plus de 60 ans arrivés en fin de droits pourront bénéficier d’une prestation transitoire jusqu’à la retraite. Mais la forme que revêtira ce qu’on nomme communément une rente-pont n’est pas encore clairement définie, car il y a divergence de vues entre le Conseil national et le Conseil des Etats. Le projet initial, résultat des réflexions menées par Alain Berset, Karin Keller-Sutter et les partenaires sociaux, avait pour but de combler une lacune. Cette lacune concerne quelques milliers de personnes, celles qui sont tombées au chômage à l’approche ou au-delà de la soixantaine et dont les efforts pour retrouver un emploi sont restés vains.

La solution proposée par le Conseil fédéral, calculée sur le modèle des prestations complémentaires (PC), consistait à leur octroyer, à des conditions strictes, une prestation transitoire de 58 350 francs au maximum pour une personne seule et de 87 525 francs au maximum pour un couple. Cette aide pourrait être perçue jusqu’à ce que les bénéficiaires atteignent l’âge légal de la retraite. Elle leur éviterait de devoir demander une prérente AVS réduite de 6,8% par année d’anticipation ou de tomber à l’aide sociale. Pour avoir droit à cette indemnité, il faut avoir cotisé à l’AVS pendant au moins vingt ans et gagné au moins 21 330 francs par an, soit 75% de la rente maximale AVS.

Un paquet de sept mesures

Cette mesure fait partie d’un dispositif qui en compte six autres et dont le but est de favoriser la main-d’œuvre indigène. Ce catalogue complète la préférence indigène «light» adoptée par le parlement après l’acceptation de l’initiative de l’UDC sur l’immigration de masse en 2014. Il comprend notamment un accès élargi des jeunes et des jeunes adultes d’origine étrangère au préapprentissage d’intégration, une offre de bilan intermédiaire de carrière et de conseil professionnel pour les plus de 40 ans, un programme d’impulsion pour les demandeurs d’emploi difficiles à réintégrer dans le marché du travail, notamment les seniors. Dans ce contexte, la rente-pont est présentée comme une solution de dernier recours.

Ce coup de pouce n’a pas passé sans heurts le cap du Conseil des Etats. Celui-ci l’a remodelé en décembre. Il n’a pas modifié l’âge minimal donnant droit à ce soutien financier; il reste fixé à 60 ans. En revanche, les sénateurs ont abaissé le plafond à 38 900 francs pour une personne seule et à 58 350 francs pour un couple. Ils ont aussi réduit la durée du versement de deux ans. Celle-ci s’interrompt lorsque s’ouvre le droit à la perception d’une rente AVS anticipée. Enfin, contrairement à ce qu’exigeait le Conseil fédéral, les seniors bénéficiaires devraient continuer de rechercher un emploi.

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Dans les séparations, une coparentalité en tension

Le nombre de divorces augmente, celui des séparations conflictuelles aussi. Et au milieu, l’enfant que l’on se déchire. De leur côté, les pères réclament d’investir leur place de coparent: l’évolution de leur rôle entre-t-elle en jeu dans ces conflits?

A terme, deux mariages sur cinq pourraient se terminer par un divorce. C’est la prévision de l’Office fédéral de la statistique (OFS), si l’évolution observée en 2019 se poursuit. L’an passé, les juges ont prononcé 16 600 divorces, en hausse de 0,4% par rapport à 2018. Et au milieu de tout cela, souvent, une autre victime: l’enfant. Ils étaient 12 212, l’année dernière, à vivre le divorce de leurs parents.

Les enfants souffrent d’autant plus lors des séparations dites «conflictuelles». Les parents ne peuvent plus communiquer et se déchirent autour de leur progéniture. Ces situations, bien que minoritaires, augmentent elles aussi, selon l’Ordre judiciaire vaudois, et sont très médiatisées, car elles impliquent de multiples acteurs (autorités et services de protection de l’enfance, tribunaux, psychiatres, familles). A Genève et dans le canton de Vaud notamment, des collectifs de parents dénoncent une judiciarisation des conflits, des placements injustes, des expertises bâclées. Dans le même temps, à Monthey (VS), on teste un modèle qui vise à parvenir à un consensus, avant toute décision judiciaire.

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Family Score Award 2020

avec le conseiller fédéral Guy Parmelin

La remise de l’Award du « Family Score » de Pro Familia Suisse aura lieu le 25 mars 2020 à partir de 17 heures en présence du conseiller fédéral Guy Parmelin, ministre de l’Economie. Souhaitez-vous participer quand les entreprises les plus favorables aux familles dans les caté­gories des grandes entreprises, petites et moyennes entreprises, administrations et organisations à but non lucratif seront honorées ? Inscrivez-vous vite – le nombre de places est limité à 120 et deux personnes au maximum par entreprise peuvent participer. Les inscriptions seront considérées dans l'ordre dans lesquelles elles sont reçues.

Programme   Voici, le programme
Inscription   Vous pouvez vous inscrire ici
Délai d’inscription    28 février 2020

Nous nous réjouissons de saluer avec vous les gagnants du « Family Score Award 2020 ».

«La rupture amoureuse est profondément inégalitaire»

Un article publié le 13 février sur www.letemps.ch

Dans un livre remarquable, l’historienne française Sabine Melchior-Bonnet montre comment la société façonne le divorce. Et comment, du Moyen Age au XXe siècle, la femme en est le plus souvent la victime. Une réflexion pour la Saint-Valentin

Du chagrin d’amour de la pieuse Héloïse, au XIIe siècle, à la quête de liberté de la princesse Diana… Les Revers de l’amour, paru récemment aux Editions du PUF, est un livre savant qui se lit comme un roman. Sabine Melchior-Bonnet y retrace l’histoire de la séparation amoureuse et du divorce, dont les ressorts évoluent au fur et à mesure des siècles qui passent. Chaque chapitre est consacré à un couple qui se brise, dont les atermoiements sont fidèlement reconstitués à l’aide d’archives, de lettres intimes et de travaux de recherche dédiés à l’époque.

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