Faute de places suffisantes dans les structures d’accueil, des parents, les mères dans la majorité des situations, sont contraints de diminuer leur taux d’activité. Les partenaires sociaux appellent de leurs vœux la création de places supplémentaires.
Deux. C’est le nombre d’années depuis lequel Nora et son compagnon attendent âprement une place en crèche pour leur fille. Après avoir quitté la ville pour emménager dans une commune, le couple de Genevois a le sentiment d’avoir été baladé. «Les services de la petite enfance nous avaient assuré qu’il y avait un suivi de notre dossier, quand nous sommes arrivés à Chêne-Bougeries, nous avons appris qu’il n’en était rien», déplore la maman. Résultat: il a fallu reprendre les démarches à zéro, mais en dépit des trois crèches présentes dans le secteur, leur fille stagne sur les listes d’attente. Le couple doit alors se résigner et fera appel à une nounou déclarée. «Je me suis arrangée avec une amie qui fait aussi garder sa fille, ce qui nous permet de séparer les coûts en deux.»
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